Les dépendances affectives : Aimer et être soi – Blog sur la seduction-PDF

On estime que la dépendance affective représente entre 7 et 10% des consultations chez le psychologue. Et près de la moitié en souffrirait à un degré plus sévère tout en reconnaissant avoir des symptômes de dépendance.

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Probablement chacun de nous peut présenter un certain niveau de dépendance affective. Le problème, c’est quand le sujet se sent contrôlé par ce besoin. La peur de la perte, de la solitude ou de l’abandon contamine le lien affectif et devient extrêmement vulnérable et pathologique.

En se posant quelques questions simples on peut déjà avoir une idée du degré de dépendance ressenti envers l’autre : – Sommes-nous capable de passer du temps sans notre partenaire et d’en profiter? – Sentons-nous que notre vie n’a plus beaucoup de sens sans la personne que nous aimons?

– Vivons-nous une relation dans laquelle nous sommes en train de perdre notre confiance personnelle?

La dépendance affective est un comportement inadapté. Il implique le besoin d’affection extrême qu’une personne ressent envers une autre tout au long de différentes relations. Cela ce caractérise par un comportement très addictif dans les relations interpersonnelles. Ces relations seront toutes basées sur un rôle asymétrique, cela conduira la personne dépendante à toujours assumer le rôle de subalterne. La fréquence des relations ne rentre pas en compte, puisque le sujet souffrira aussi de cette pathologie étant célibataire, mais toujours désespérément à la recherche d’une autre relation, parce qu’il n’est pas capable de prendre en charge sa solitude.
La dépendance persiste et même augmente avec le temps. L’absence de l’autre produit « un effet de manque ».

L’Impossibilité de pouvoir mettre fin à la relation existante ou tentatives infructueuses, en investissant beaucoup de temps et d’efforts pour continuer à être en couple à n’importe quel prix et surtout continuer à nourrir le lien tout en étant conscient des graves conséquences pour soi-même en intégrant des mécanismes de déni ou d’auto-tromperie .

Le besoin d’approbation des autres ainsi que la tendance à exiger l’exclusivité dans les relations affectives font partie des charges émotionnelles qui sont communes aux personnes dépendantes. D’autres charges émotionnelles comme une idéalisation excessive, le sentiment de frustration, l’adoption de position subordonnée, dénoteront que le sujet répond à cette pathologie tout en incorporant des mécanismes de négation et d’isolement social.

Par opposition, les facteurs de protection les plus importants face à la dépendance affective peuvent être : • Un bon concept de soi et une bonne auto estime • Habilitées sociales et relations interpersonnelles adaptatives • Une intelligence émotionnelle optimale • Une identité psychosociale sainement développée au sein de la famille et du groupe social • Une vision démystifiée de l’idéalisation des rapports de couple

Pour traiter ce type de pathologie il est recommandé de consulter un spécialiste qui saura faire une évaluation et un diagnostic précis du dysfonctionnement pour chaque cas.

Le processus thérapeutique inclura des travaux de prévention au niveau personnel tels que : • Un entrainement personnel dans le champ du développement des habilités sociales • Une restructuration cognitive en apprenant à contrôler ses pensées • Un développement de l’auto estime • Un changement comportemental du sujet et son attitude face à la vie • Un apprentissage dans l’optimisation des ressources personnelles

• Une perspective plus adaptée aux relations de couple

C’est à partir d’une connaissance de soi sincère et réelle que le patient pourra percevoir quels sont les objectifs primordiaux vers lesquels il doit s’orienter.

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